Vu des coulisses, la lumière n’est pas la même, elle arrive de face, le bruit aussi, celui des planches de bois des tréteaux qui craquent, les chaussures qui claquent en cascade dans l’escalier pour monter et descendre de scène, le brigadier qui percute le sol, les uns et les autres allant, par derrière, de la cour au jardin et revenant tout aussi vite, par devant surgissant d’un côté et de l’autre, survoltés, les paroles des autres sur les lèvres de chacun, les coups d’oeil volés entre les draps, les sourires au coin des yeux des comédiens ces grands enfants aux regards illuminés et les rires soudain, des gradins, qui surgissent.

 

Toute la vie de théâtre devant soi dans la lumière et dans l’ombre.

 

L’illustre Théâtre de Pézenas Les Fourberies de Scapin