Les olives se ramassent comme les feuilles mortes, dans le froid d’un matin de Novembre, sans nostalgie, à plusieurs, l’occasion d’être ensemble, dehors, au soleil.
Les mains sans gant craignent diversement le froid. Elles se couvrent d’une crème grasse, chargées d’olives que l’on ramasse au sol ou que l’on cueille dans l’arbre. Chacun sa méthode pour faire tomber celles qui ont résisté au vibreur, les uns caressent les branches, les autres griffent les feuilles. Par terre, les billes d’olives brillent. On en fera de l’huile !